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Chez vous « Les trois cents vêlages en un mois se passent bien »

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«Ma production laitière étant caléesur la pousse de l’herbe, plus de trois cents vêlages sont groupés entre le 12 février et le 12 mars. Avec 20 à 25 vêlages par jour, le pic est atteint la dernière semaine de février et la première de mars. Mon frère et moi sommes très occupés mais cela se passe bien. Nous démarrons à 6 heures et nous essayons de finir à 18 heures. Un salarié, embauché pour cette période trois heures le matin et trois heures le soir, nous aide. Il nourrit les élèves. Il travaille vite, ce que nous apprécions. Et si nos enfants sont à la maison, ils donnent un coup de main. Nous n’utilisons pas de système de détection des vêlages, mais des caméras sont dans le bâtiment avec l’écran dans ma chambre. Je ne me lève la nuit que si vraiment je pressens un problème. Ils sont rares. Le croisement des holsteins avec la race rouge norvégienne, entrepris il y a déjà quelques années, donne des veaux petits qui naissent facilement. Je les laisse têter la mère le premier jour, mais du colostrum leur est aussi distribué. Cela me prend une heure à une heure et demie, mais j’économise du temps sur l’étape suivante par une distribution simplifiée du lait doux. Le croisement contribue aussi aux vêlages groupés. Ces vaches sont fertiles. Nous avons un taux de réussite à la première insémination artificielle de 65-66 %. Comme j’insémine moi-même, je n’en fais pas de deuxième en cas d’échec. C’est trop fatigant. Un taureau angus vient en renfort. La saison de pousse d’herbe s’annonce bonne. Avec les taux, nous espérons un prix du laitde 360 à 370 €/1 000 litres en 2017. Les prix des concentrés sont bas. L’année s’annonce bonne. »

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